Vous avez peut-être raison et on pourrait en parler indéfiniment. Surtout si l’on se réfère aux discours des politiciens qui ne savent pas ce qu’ils disent.
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Ce qui importe, c’est l’armement que nous sommes susceptibles d’avoir réellement (je dis bien « susceptibles d’avoir ») et ce que nous pourrions en faire.
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Le discours de l’Île Longue dont vous parlez était un discours plus qu’inutile : contre-productif parce qu’il apportait des précisions qu’il eût été préférable de ne pas apporter. Par exemple la notion « d’intérêts vitaux » a semblé alors remplacer celle « d’intérêts supérieurs » de la loi de 1972 dans un article repris mot pour mot par la loi de 2005. Ces lois avaient visiblement été rédigées par des vrais pros (je ne me fais aucune illusion sur la compétence des élus locaux qui légifèrent) et il était inutile de la rendre floue en introduisant le terme « intérêts vitaux » dans un discours rédigé par un conseiller de l’Élysée visiblement plus compétent en politique politicienne qu’en stratégie nucléaire.
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Il suffit de faire savoir comme nous le faisons depuis le début, sans trop préciser, que nous avons toutes sortes d’armes nucléaires dont nous détenons seuls la clé. Sur cette donnée de base, nos « responsables politiques » doivent ensuite s’abstenir d’épiloguer et doivent laisser les gouvernements étrangers imaginer ce que nous pourrions faire de cet armement.
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Quant à nous, citoyens dont la seule responsabilité est de disposer d’un bulletin de vote parmi 45 millions d’autres bulletins de vote, nous pouvons en parler autant que nous voulons.
Par : Yves Cadiou
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